Comment voyager écolo ? 5 astuces pour réduire l’empreinte carbone de ses vacances
Vous adorez voyager ? Pour autant, vous êtes conscients des problématiques environnementales et sociétales actuelles ? Ainsi, votre empreinte carbone vous préoccupe et vous souhaitez réduire au maximum votre impact en voyage via l’écotourisme ?
Si c’est le cas, nous sommes là pour vous accompagner et vous aider à rendre vos prochains voyages plus écologiques ! De ce fait, découvrez sans plus attendre nos astuces et conseils pour réduire votre empreinte carbone .
C’est parti pour savoir comment voyager écolo ⬇️ !
Sommaire
1. Voyage éco friendly, c’est choisir un mode de transport adéquat
On ne vous apprend certainement rien en vous disant que prendre l’avion et chercher à réduire son empreinte carbone sont deux activités bien loin d’être compatibles . En effet, les émissions élevées de kérosène des avions sont problématiques pour l’environnement. Sans parler du fait que la pollution est également sonore et atmosphérique dès lors qu’un aéroport se trouve en ville .
Bien entendu, si vous souhaitez vous rendre de l’autre côté de la planète et rejoindre un autre continent, il peut-être compliqué d’emprunter les transports terrestres tels que le train . Néanmoins, il reste encore le bateau ! Par exemple, certains choisissent de voyager autour du monde en voilier, un mode de transport nomade et écologique ⛵. Sinon, il y a de nombreuses autres destinations, tout aussi riches en culture et merveilleuses en paysage au plus près de chez nous. Rien qu’en France ou en Europe, on peut voyager de façon écologique et responsable en empruntant le bus et/ou le train .
Pour vous faire simple, les modes de transport les plus lents avec le plus de personnes dégageront le moins de CO₂. Prenons l’exemple de l’avion qui dégage près de 360g de CO₂ par personne et par kilomètre . À contrario, une voiture diesel produira deux fois moins de CO₂. Un bus en dégagera quatre fois moins et un train produira 35 fois moins de CO₂ que l’avion !
Par conséquent, nous avons décidé de vous faire un petit zoom sur différents moyens de transport éco-responsable !
2. Préparez votre valise : objectif zéro-déchet
Voyager écologiquement ne concerne pas uniquement le transport, cela débute même au moment de préparer votre valise . Alors si au quotidien, vous faites attention à votre consommation et à votre impact vous pouvez continuer en vacances. Ce sont des gestes tout simples qui font néanmoins la différence à grande échelle .
Voici quelques exemples qui prennent peu de places et limitent largement les déchets inutiles :
- Prenez un tote-bag ou un sac réutilisable plutôt que d’utiliser des sacs en plastique à chaque fois que vous allez faire vos courses ,
- Préférez une gourde en inox plutôt que d’acheter quotidiennement des bouteilles d’eau en plastique ,
- Optez pour des soins solides plutôt que du gel douche et shampoing liquide stocké dans des bouteilles plastiques ,
- Utilisez du dentifrice solide, par exemple notre dentifrice à croquer, c’est super pratique en voyage, c’est rechargeable quand on rentre de vacances et en plus vous limitez votre production de déchets ,
- Privilégiez une garde-robe de seconde main. Que ce soit avant ou pendant le voyage, nous vous recommandons d’acheter des vêtements de seconde main, car le textile a aussi un impact sur l’environnement ! C’est même une industrie très polluante, notamment à cause du « fast fashion » .
On pourrait citer un grand nombre d’alternatives durables pour voyager écolo, allant de l’équipement spécifique aux produits du quotidien présent dans notre trousse de toilette. Ainsi, nous préférons vous écrire un article dédié sur le sujet dans les semaines à venir ✍️.
Vous partez prochainement en voyage et vous souhaitez avoir une trousse de toilette écologique et zéro-déchet dans votre valise ?
3. Choisir les bons acteurs : de l’agence de voyage éco-responsables à l’hôtel, en passant par les activités…
La meilleure façon de réduire l’impact environnemental de votre voyage est d’éviter l’avion, mais ce n’est pas toujours possible. Donc, dans la mesure du possible, favorisez des acteurs écoresponsables que ce soit la compagnie aérienne, l’agence de voyages, les fournisseurs d’activités, etc. .
Par exemple, le fait de choisir et soutenir une agence de voyages respectueuse de l’environnement permettra de considérablement réduire l’empreinte carbone de vos vacances. En effet, ces agences du tourisme durable placent les besoins de l’environnement au centre de leur travail . Ainsi, tout sera réfléchi minutieusement pour réduire au maximum votre impact, que ce soit par le choix des hôtels, des moyens de transport, des activités et bien d’autres aspects de votre voyage .
Une agence de voyages écoresponsable minimisera la quantité d’énergie et les ressources nécessaires à l’élaboration de vos vacances . Choisir ce type d’agence de voyages, c’est préserver notre belle planète et l’économie locale. Car oui, l’agence sélectionnera des petits établissements locaux et éthiques plutôt que des géants de l’industrie touristique. De quoi voyager en immersion dans la culture locale et faire davantage de belles rencontres. Ainsi, nous vous recommandons de passer sur des plateformes telles que We Go GreenR, Green Go, Vaovert, Abracadaroom, GreenTrip, etc.
Ensuite, à l’hôtel, on a l’habitude des produits à usage unique et du lavage intensif des draps et serviettes de la chambre . Si vous souhaitez rendre votre voyage plus respectueux de l’environnement, vous pouvez réduire ces abus, en notifiant la réception d’adopter un rythme moins effréné en s’occupant deux fois moins de votre chambre ️. De même, vous pouvez baisser la climatisation de votre chambre puisque celle-ci a un fort impact sur l’augmentation des gaz à effet de serre.
En vacances on aime se faire plaisir et faire des activités inhabituelles, c’est bien normal ! Néanmoins, on peut tout de même éviter certaines activités qui participent à la pollution et la dégradation de l’environnement. Ainsi, pour le bien de la planète, on préfèrera faire de la plongée que du Jet-ski , ou encore on favorisera des randonnées pédestres que des sorties quad . De nombreuses autres activités sont bien moins polluantes, même certaines à sensation, telles que le saut à l’élastique.
4. Favoriser le circuit-court : consommer des produits et aliments locaux
Une fois sur place, pour voyager de façon écoresponsable, il est important de continuer les bonnes habitudes. À savoir, acheter des produits frais, locaux et de saison !
Car oui, acheter des fruits et légumes qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans votre assiette est considérable sur votre impact. Vous économisez ainsi tous les transports d’acheminement, donc plusieurs tonnes d’émission de CO₂ .
De plus, consommer en circuit court est avantageux pour les communautés locales puisque cela soutient les agriculteurs et artisans locaux . Cette consommation permet également de découvrir la culture culinaire et/ou de s’offrir des souvenirs qui ont du sens. Côté consommateur, c’est-à-dire du vôtre, le fait de consommer des ingrédients frais et de saisons est bénéfique pour la santé. Plusieurs raisons à ça, les produits sont généralement plus nutritifs, de meilleure qualité et sont cultivés sous de meilleures conditions.
En bref, il existe beaucoup de bonnes raisons de consommer local et de saison que ce soit en vacances ou à la maison !
5. Prendre conscience, s’améliorer et agir
Nous avons décidé de dédier cette cinquième partie sur un peu de sensibilisation car oui, voyager n’est par nature pas écolo . Ainsi, il nous paraissait important d’évoquer quelques points afin de prendre conscience, s’améliorer pour ensuite agir.
Le but n’est pas de dire que chaque action que l’on fera en voyage aura des répercussions négatives sur l’environnement. Il faut savoir nuancer certains propos, sinon le simple fait de cuisiner ou lire cet article sur son smartphone utilise de l’énergie. Et là on n’en finit plus ! Ainsi, il ne faut pas généraliser chaque action, mais plutôt faire des efforts, quand on peut, pour au final réduire son impact au maximum .
Ceci étant dit, revenons sur le sujet initial, à savoir le tourisme et les voyages. Ces activités ne sont pas écologiques, car elles sont responsables de 8% des émissions de gaz à effet de serre . Par conséquent, il est important de veiller à réduire son impact environnemental en vacances.
Et comme cité précédemment, cela ne s’arrête pas simplement aux transports puisque voyager écolo c’est au quotidien, du départ jusqu’à son retour. On ne s’en rend pas forcément compte, mais c’est plein de petites choses qui peuvent faire mal à la planète . Bon, on peut vous assurer que le transport y joue pour beaucoup, surtout qu’on est plus apte à les utiliser de façon intensive en voyage, mais ils ne sont pas seuls.
Après le fait de voyager est loin d’être négatif, car pour beaucoup c’est à ce moment qu’il y a une prise de conscience sur le monde, notamment sur les aspects sociétaux et environnementaux. Le voyage ce n’est pas que du repos et se faire plaisir, dans l’idée c’est aussi découvrir d’autres cultures, s’ouvrir au monde et voir la réalité sans paillettes. Ainsi, il ne faut pas s’arrêter de voyager et renoncer à ce que l’on aime et nous fait vibrer. Il faut simplement conscientiser les choses, apprendre et agir de façon responsable, minimaliste et sans excès de consommation afin d’avoir un impact mineur à notre passage . Par conséquent, l’écotourisme semble être une solution et un minimum en voyage par rapport aux façons de faire actuelles. Et pour le pratiquer, nous vous invitons à suivre nos 5 astuces et à vous adapter aux défis environnementaux pour le bien de la planète .
Désormais vous connaissez plusieurs astuces pour voyager écolo pendant vos vacances ! N’hésitez surtout pas à nous laisser un commentaire pour nous si vous avez des questions ou d’autres conseils et astuces .
Nous espérons vous avoir aidé et éclairci pour réduire votre impact environnemental en voyage. Si c’est le cas et que vous avez apprécié lire cet article, n’hésitez pas à le partager à vos proches (autant convertir un maximum de monde à l’écotourisme, ça ne fera pas de mal à la planète ).